Entre le 25 mars et le 24 avril, nous avons organisé notre première campagne Ulule afin de financer notre collection « Grand Bleu ». Contributeurs, jeunes entrepreneurs… Il nous semble intéressant de partager avec vous notre retour d’expérience sur le crowdfunding.

Ulule, c’est quoi ?

Pour rappel, Ulule est une plate-forme française de financement participatif (ou crowdfunding) de projets créatifs. Le porteur de projet lance une collecte de fonds sur le site avec un objectif minimum à atteindre. Les internautes intéressés s’engagent à financer une partie du projet en échange ou non d’une contrepartie. Si l’objectif de base est atteint, les fonds sont effectivement collectés et remis aux créateurs du projet.

Une campagne en 3 phases

1. Un début serein
2. Le stress du milieu de campagne
3. Le happy end espéré

Nous avons fait appel à ce système afin d’avoir les fonds nécessaires au lancement de notre troisième collection. L’objectif était une prévente de 50 articles. Et comme vous avez pu le constater nous avons atteint notre but ! Au fait, les premières commandes seront livrées fin mai 😉.

Dans notre cas, cette expérience a été plus que positive malgré le véritable ascenseur émotionnel qu’elle a provoqué.

Un début serein

La campagne a démarré sur les chapeaux de roues avec 34 % de l’objectif atteint la première semaine grâce aux fidèles de la première heure. On vous aime les amis !

Par la suite, les contributions ont continué régulièrement pour atteindre 48 % à 14 jours de la fin. Et là… le grand méchant stress a commencé à pointer le bout de son vilain nez !

Le stress du milieu de campagne

La campagne s’est brusquement ralentie, situation classique dans ce type de collectes. En effet, le premier cercle avait déjà contribué. Il a donc fallu communiquer, faire connaître la marque plus largement, sans assurance que cela se transforme en contributions sonnantes et trébuchantes. Même si on s’était préparé, voir ce satané compteur bloqué pendant plusieurs jours n’a pas toujours été simple à gérer psychologiquement. A 4 jours de la fin, nous en étions à 68 %.

Le happy end espéré

Le sprint final a commencé. Il a fallu relancer les contributeurs déjà convaincus mais qui n’avaient pas encore finalisées leur participation.

Parallèlement, une mobilisation s’est faite sur les réseaux sociaux. Merci encore aux blogueuses : Jupette et Salopette, Green and Girly, As Wild Child, leonie__carme, Ondinema… qui nous ont soutenues et mention spéciale au Bonbon Nantes qui nous a offert une belle visibilité. Merci aussi, aux amis, famille, fournisseurs, partenaires, collaborateurs et à tous ceux qui se reconnaîtront dans cet article.

Cœur sur vous les gens !

Et contre toute attente, tout s’est emballé ! Les préventes ont véritablement décollées dans les dernières heures. Nous avons finalement terminé à 60 préventes soit 120 % de l’objectif initial. YOUHOU et danse de la victoire !!!

Entrepreneurs, quatre conseils pour votre campagne Ulule

Avec un peu de recul, voici ce que nous pourrions vous conseiller pour mener à bien votre propre campagne.

1. Anticiper

La campagne se prépare bien en amont de son lancement. La majorité de nos posts et des visuels pour les réseaux sociaux étaient déjà prêts avant le jour J.

2. Communiquer, encore et encore

Pour qu’une campagne fonctionne, il faut que la communication soit régulière voire quotidienne tout au long de la campagne. Une grosse erreur est d’axer toute la communication sur le lancement et de se faire oublier par la suite. Il est indispensable d’informer les contributeurs de l’avancée du financement. L’objectif est qu’ils se fassent eux-même relais de la campagne.

3. Gérer son stress

OK, c’est plus facile à dire qu’à faire, surtout que nous n’avons pas été très bonnes élèves sur ce point.
Une campagne Ulule peut s’étendre jusqu’à 90 jours. En somme, il s’agit d’un marathon et non d’un sprint. Donc, si on constate une baisse des contributions, on ne panique pas ! On souffle, on va prendre l’air, on lâche prise et on se remet au travail cf. le point 2

4. Ne jamais abandonner

Rien n’est jamais perdu jusqu’à la dernière minute ! Notre cas en est la preuve mais cela se confirme sur nombre de campagnes de crowdfunding. Les derniers jours (voire heures) sont déterminants, ils peuvent littéralement faire exploser un compteur qui stagnait jusque là.

Notre bilan a posteriori

Lancer notre campagne Ulule nous a demandé beaucoup de travail (vraiment beaucoup). A certains moments la fatigue et le stress sont devenus envahissants…

Mais au-delà de ces désagréments, nous en retirons énormément de positif. Tout d’abord, cela nous a conforté dans ce que nous faisons avec amour, pour vous. Cette expérience nous a apporté un gros coup de boost et à renforcer notre confiance dans notre travail. Elle a révélé que notre collection « Grand Bleu » plaisait dans son ensemble. Les contributions se sont réparties naturellement sur les différents articles.

Enfin, la campagne a réservé quelques belles surprises. On pense notamment à des personnes de notre entourage, un peu perdues de vue, qui se sont naturellement mobilisées. Ou encore des contributeurs qui nous ont découverts et ont adhéré sans réserve à nos produits et à nos valeurs. Spéciale dédicace à Madmoiselle Papote, son soutien et son clin d’œil à Silowane sur son post engagé sur la mode éthique.

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Hier a commencé la #fashionrevolutionweek qui durera jusqu’au 28 avril 👗👖👚 . A cette occasion, interrogeons nous sur ceux qui fabriquent nos vêtements et réfléchissons face à notre propre consommation. . Aujourd’hui je me renseigne de: qui fait mes vêtements ou mieux je les achète en seconde main ( c’est le cas sur cette photo) . Il faut bien se rendre compte qu’une marque éthique et ecoresponsable se bat tous les jours contre les géants du textiles. Malheureusement la demande n’est pas souvent présente et certains mettent la clé sous la porte. Je pense notamment à @la_revolution_textile 😖 . C’est nous, consommateurs qui avons le pouvoir de faire vivre ou non ces entreprises. Changeons notre système. Nous détenons les clés 🗝🗝🗝 . J’ai enfin pris conscience que même un achat minime chez ces géants du fast fashion, était leur accorder un peu de mon argent. Et nos petites marques qui ont souvent peu de moyens et qui déplacent des montagnes sont a peine regardées ou entendues. Alors que ce sont eux, qui sont de le vrai et qui mériteraient le succès . . N’oubliez jamais que vous avez le pouvoir de changer les choses. A t-on vraiment besoin de placards qui débordent? Vous êtes vous renseignez un minima sur la pollution des eaux et des sols, a la production de nos vêtements ? Et je ne vous parle pas même pas des conditions humaines 😥 . Alors, à nous d’envoyer de petits signes au marché. Nous avons le pouvoir! 💪🏻 . Je suis fière d’avoir pu aider @silowane, qui peine à trouver des fonds pour sa collection éthique. Elle a presque atteins son objectif, si l’envie vous dit, vous aussi. . Hier, je vous partageais des p’tits comptes et bien aujourd’hui je vous partages des entreprises éthiques qui gagnent à être connues. . @loom_officiel @ekyog @servanedesign @skfk_ethical_fashion @samsoesamsoe @numph_dk @uhainacreations @lagentlefactory . Et vous, commencez vous à changer votre consommation textile ? . Vous pouvez bien sûr, en rajouter sous ce post. J’aimerais beaucoup en découvrir d’autres ☺️ . . . . #consommerautrement #consommerethique #modeethique #ootd #moderesponsable #modeecoresponsable #fashion #lookdujour #lookoftheday #slowfashion #ecofashion

A post shared by Madmoiselle Papote (@madmoiselle_papote) on Apr 23, 2019 at 9:07am PDT

On se répète mais encore un immense MERCI à tous.

Ce succès nous conforte dans nos choix mais il ne faut pas le considérer comme une fin en soi. Certes, il va nous permettre de lancer notre troisième collection, de développer de nouveaux projets. Mais ce n’est que le début de notre aventure au long cours.

To be continued…